Je pense avoir passé suffisamment de temps sur la sous-couche et j'ai décidé d'aller de l'avant avec l'application de la couleur. Cette fois, j'ai sauté la couche morte (une couche monochromatique en noir et blanc), car j'ai besoin d'une lueur chaude pour transparaître et compléter les bleus froids. C'est pour moi l'étape où une peinture a l'air la plus laide, avec la sous-couche montrant et un méli-mélo de couleurs qui ne sont pas encore liées les unes aux autres, il est difficile d'imaginer que tout cela finira par s'harmoniser.
En commençant par les plus grandes zones d'abord, le fond d'ombre a reçu un mélange de bleu de Prusse et de cramoisi d'alizarine. Un fond uniforme est ennuyeux, donc je ne mélange pas d'énormes lots, mais je préfère avoir une légère variation du mélange de couleurs. Je ne suis pas encore aussi sombre dans les valeurs non plus, car il est trop tôt et j'ai besoin d'espace pour ajuster les valeurs d'un ou deux degrés.
Faire correspondre les couleurs des cheveux, de la tenue, etc. telles que je les percevais sur ma référence venait ensuite. J'aime couvrir la toile avec autant de peinture que possible. Ceci est nécessaire pour voir comment chaque couleur se rapporte à sa couleur environnante.
Depuis que j'ai établi la forme lors de l'étape de sous-peinture, chaque étape de la pose de la couleur nécessite que les valeurs choisies s'améliorent ou restent très proches de la sous-peinture (le strabisme aide). Peu importe si les couleurs choisies sont désactivées, la chose importante à toujours garder à l'esprit est que les valeurs doivent être correctes pour que la peinture soit lue comme il se doit.
Même si la peinture a l'air un peu clownesque (certaines couleurs parviennent à être trop intenses !), rappelez-vous que la peinture est un processus qui consiste à travailler du général au particulier. Il va y avoir beaucoup de peaufinage dans les jours à venir !
